vendredi 31 janvier 2014

Nos amis les chats.

Je suis tombé ce matin sur un magnifique exemple de crétinerie criminelle :


Je ne m'attarderai pas sur les faits, le type est un parfait idiot et un lâche. Je crois qu'on sera tous d'accord là-dessus. Je n'ai pas regardé la vidéo, j'écris de l'horreur et du fantastique mais la violence dans la vie de tous les jours me répugne.

En revanche, ce qui m'a sidéré, ce sont les propos en réaction à cette annonce.

En effet, peu enclins à plaindre le pauvre animal (je parle du chat, pas de la bête), beaucoup se sont enflammés et sont tombés dans le racisme bas de gamme.

En même temps, c'est le seul qui existe...

Je ne citerai pas tout, non, disons juste que les "retourne dans ton pays" et "sale musulman" ont pullulé dans une légion de commentaires au moins aussi haineux que cette vidéo. Du chat il n'était pas question.

Je m'interroge. Est-il bien raisonnable, surtout dans ce cas, de tout amalgamer en une sorte de grosse bouse immonde ? Déjà qu'à la base le sujet ne sent pas bon...

Hier, j'ai filé une boîte de conserve et une poignée de main à un SDF qui dormait en bas de chez moi. J'ai bien remarqué qu'il était de couleur, mais j'avoue ne pas m'être interrogé sur sa religion ou sa nationalité.

Si la souffrance et la haine n'ont pas besoin de passeport pour être présentes dans le monde entier, la connerie n'en possède pas non plus. Les dizaines d'internautes ayant ramené leurs préjugés et leur grande bouche sur ce sujet l'ont bien prouvé.

Moi je plains le chat. Les humains, je ne les comprends pas dans ce cas précis. Pourtant je fais des efforts, mais là, je n'ai juste pas envie.

Dors ma petite Silhouette, toi au moins personne te fracassera contre un mur.





Gueule de bois (poème)

Si je vomis mon âme, n'en sois pas dégoûté,
Il y a des bouts de beau dans cette soupe d'à-peu-près.
C'est juste une gueule de bois, je suis saoulé du monde,
Si je garde ça pour moi, son poison me féconde.

Je suis le fils de rien que mon père a souhaité,
L'encombrant bout de chair que ma mère a porté.
C'est pas toujours l'alcool qui nous fera chuter,
Mieux vaut jamais marcher et rester un bébé.

Si je ne file pas droit, que m'importe l'horizon,
Quand mes pas, où qu'ils aillent, m'y mènent de toute façon.
Il n'y a pas de futur, il n'y a pas de passé,
L'un n'est pas encore prêt, et l'autre est tout cassé.

Quand je passe ma main dans tes cheveux trop sages,
Je n'y cherche aucun pou : ne te mets pas en rage.
Les gens trop bien coiffés laissent au peigne leurs idées,
Je voudrais simplement aérer tes pensées.

Si je ne sais entendre l'appel de la sagesse,
J'ai le temps de vieillir, alors rien ne me presse.
Un rêveur oui je suis, et un rêveur je reste
Éternellement mortel pour que la vie me teste.

jeudi 30 janvier 2014

Dans les épisodes précédents...

Il s'est écoulé près de 6 mois depuis ma dernière publication sur ce blog. On aurait pu croire que j'avais repris un travail, que l'écrit n'avait été qu'une passade dans ma vie, que les chiens pouvaient voler et que Nabilla possédait un doctorat es sciences nucléaires ; on se serait trompé.

Petit résumé de ces derniers mois pour ceux qui ne visitent pas ma page auteur facebook (ou qui n'ont tout simplement pas souscrit au site de M. Z., par choix politique ou autre résolution du jour de l'an alcoolisée).

En Aout et Septembre, j'ai mijoté quelques idées, sans rien créer de bien neuf.

En Octobre, j'ai envoyé ma novella "la Rédemption de Tessa" à plusieurs maisons d'édition numériques. Alors que je m'apprêtais à patienter plusieurs mois dans les affres de l'incertitude, j'ai eu la surprise d'obtenir une réponse au bout de six heures.

Réponse positive, de surcroît ! L'éditeur avait été intrigué par la lettre de présentation, avait décidé de lire quelques lignes du texte joint, et n'avait quasiment pas décroché.

J'ai bien sûr cru à une édition à compte d'auteur ou à une blague. C'est une méthode courante de la part des maisons d'édition à compte d'auteur de vanter les mérites de votre livre en caressant le désir de reconnaissance de l'écrivain pour mieux cibler votre porte-monnaie.

Cependant, le lendemain, j'ai eu un coup de fil de la part de cet éditeur qui me voulait dans son parc d'auteurs. Cet entretien téléphonique m'a conformé deux choses : l'homme avait bel et bien lu ma novella, et de plus, il l'avait comprise. Ensuite, il avait l'air réglo.

J'ai reçu le contrat, et après une semaine consacrée à hésiter, à me poser des questions et autres "pourvu que je sois pas en train de faire une connerie", j'ai signé aux éditions l'Ivre-Book.

http://www.livre-book-63.fr/

Après 3 mois, soyez rassurés : tout se passe bien, je côtoie des auteurs plutôt intéressants, et je devrais publier "la rédemption de Tessa" dans un délai très raisonnable ! A moi l'alcool, les femmes, la coke et la luxure.... ahahah.

Non, en fait, rangez ces strings et ces bouteilles de Champomy, ce n'est bien entendu qu'un début.

Afin de continuer cet effort, j'ai entamé la réécriture de certaines de mes nouvelles les plus lues, vendues en édition libre. Je vous en reparle dans un prochain article !