mercredi 14 novembre 2012

Trop tôt pour le champagne, mais trop tard pour reculer.

Sortez les femmes et la bibine, bonne nouvelle à l'horizon ! J'en profite pour racoler un peu !


Cela devait arriver.



Depuis le temps que je gesticule et que j'écrivaillonne dans mon coin, cela a fini par se remarquer. Non pas que je m'en plaigne remarquez, c'est agréable de se trouver face à une opportunité et à un challenge à ma mesure, pour changer.

Lorsque j'étais un "travailleur actif", on me demandait souvent de m'impliquer dans mon job, on m'a même fait des parallèles foireux à base de "si tu fais du théâtre, et bien tu devrais en faire avec les clients". La vérité pure et simple, c'est que le théâtre me plaît en tant que moyen d'expression, et que je me voyais mal faire du théâtre pour rapporter plus de brouzoufs à la boîte qui m'employait, et uniquement elle. Pour moi, le boulot aujourd'hui en tant que salarié cela se résume souvent à une forme d'esclavagisme consenti. On doit s'investir, on doit donner plus, mais la contrepartie ? 50 euros tous pourris en fin d'année si tout va bien et que la demande d'augmentation est validée par le haut patronat, lequel sait à peine que tu existes ? Un mal nécessaire.

Hélas on peut pas tous être gagnant au loto.

Prétendez-moi naïf, je vous prétendrai asservis. Cela m'amuse toujours de voir certaines personnes me dire, au bout de 4 mois de chômage : "Et le boulot ne te manque pas ?" Honnêtement non. C'est pas la fortune, mais c'est pas la loose non plus. Et puis je n'ai personne au-dessus de moi dont le zizi devient tout dur lorsqu'il peut me reprocher un truc. Personne pour me reprocher un langage contenant plus de 20 mots de vocabulaire et de "me la péter", personne pour me reprocher d'être un rêveur humaniste, d'être moi.


J'ai encore le temps de retrouver un emploi, mais je profite de cet espace de liberté, de cette bulle temporelle où je me trouve en ce moment. Qu'il est bon de se dédier à ce que l'on aime...

Quand j'écris, mon but est de raconter une histoire et de plaire à mon lectorat. Le reste va de pair. Une mauvaise orthographe gâche le plaisir de lecture, une mauvaise syntaxe plombe mes scènes, une incohérence fait dérailler le train de la pensée... Oui, cela, ce sont des règles que je peux comprendre et accepter. C'est cela mon challenge, c'est cela mon objectif, bien plus que de vendre 10000 euros de matériel à un client.

Cette digression mise à part, je reviens à l'info du jour : il se trouve que je suis entré en contact avec une directrice de collection qui serait intéressée pour lire quelque chose de moi, un recueil de nouvelles par exemple. Je tairai pour l'instant le nom de la personne et des éditions, et ce, tant que le projet ne sera pas sur les rails. Allez savoir, des fois que je me gaufre lamentablement à l'examen d'entrée (ce qui est toujours possible, c'est mon premier) !

La nouvelle a suscité une vague d'émotion sans précédent dans les milieux autorisés. 

Il est bien trop tôt pour se réjouir, les filles. Je suis content certes, d'avoir cette opportunité, mais tout reste à faire. Il me faut réunir 350 000 signes, il faut que je sois bon, et il faut que j'améliore les textes que je vais proposer. Cela ne me fait pas peur.

Dans tous les cas, j'ai jusqu'en 2013 pour proposer quelque chose... Et si je suis publié (rêvons un peu) ce ne sera pas avant 2014. Projet de longue haleine donc. mais quelle motivation, quel rush ! J'ai désormais un but à portée de main, un challenge dans mes cordes, il me reste à fournir les efforts nécessaires pour remporter la manche.

Plop en 2014 peut-être ?
Trop tôt pour le champagne, trop tard pour reculer.

Carry on, chill and cheer down...



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