mardi 6 novembre 2012

Bilan des cinq premiers mois: doutes et accomplissements.

Hello tout le monde, cela faisait longtemps !

Writing instruments and notebook
Non, je ne vous ai pas oublié, non, je n'ai pas abandonné la Shangrymania. Et je reviens porteur de quelques bonnes nouvelles qui, je l'espère, vont vous plaire.

Commençons dans l'ordre chronologique si vous le voulez bien :

Tout d'abord, les plus fervents Shangrymaniaques se souviendront sans doute que je participais au concours de l'association Alexandre. Ma nouvelle, "la méthode Charlotte" n'a pas atteint le podium, mais elle n'a pas démérite, loin s'en faut ! Le résultat et le décryptage bientôt sur la Shangrymania. Sachez simplement pour l'instant que le résultat m'a donné envie de renouveler l'expérience (je craignais l'inverse, le jugement d'un jury qui ne vous doit rien peut définitivement briser les aspirations d'un jeune auteur).

En 5 mois, j'ai écrit et finalisé 3 nouvelles. Cela peut paraître peu, d'autant que deux d'entre elles sont courtes. Cela est en train de changer, je peux annoncer sans crainte qu'il faudra en rajouter 2 ou 3 à ce compte d'ici la fin décembre.

Mais surtout, j'ai terminé "Noir". Cette nouvelle, commencée il y a 2 ans, en même temps que "Solitude à crédit" ou à peu près, me suppliait de lui donner un milieu et une fin. Je ne suis pas mécontent du résultat : elle correspond en tous points à ce que je souhaitais exprimer.

"Noir", c'est l'histoire d'un homme déprimé (et déprimant, d'après certains bêta-lecteurs) nommé Daniel. Depuis un an, il vit un drame personnel. Il ira jusque dans les ténèbres pour trouver la réponse aux questions qui le hantent.

Pour la petite histoire, c'est à ce jour ma plus longue nouvelle (17000 mots, 31 pages A4 en Roman 12.5....). On s'approche du mini roman.  En fait, elle est trop longue pour la plupart des concours de nouvelles, et trop courte pour les concours de romans. Que faire ? La couper afin de la standardiser ? L'allonger et en faire un vrai bouquin ?

Les deux idées ne me plaisaient guère, je pense qu'une histoire doit exprimer sa vérité. Mon boulot en tant qu'auteur est de présenter cette vérité d'une façon acceptable au lecteur, et pas de chercher un format type. Il est donc possible que "Noir" fasse partie d'un recueil de nouvelles inédites que je prévois pour l'année prochaine.

En parlant de concours, je vais participer au concours "du souffle sous la plume".  qui récompense un roman, une nouvelle ou un recueil de poésie. Les récompenses sont alléchantes, puisqu'elles consistent en rien moins qu'un contrat à compte d'éditeur et une reconnaissance rien moins qu'honorable.

Ces 5 mois, même s'ils n'ont pas été consacrés à temps plein à l'écriture, se sont révélés riches d'encouragements et d'enseignements. Je sais désormais que je peux accéder à un meilleur niveau d'écriture, mieux, je sais que j'ai une chance d'émerger en tant qu'auteur amateur si je me mets sérieusement au boulot. Pourtant, je doute toujours, bien sûr ! J'ai une quinzaine de nouvelles, trois débuts de bouquin dans mes tiroirs, un achevé, des centaines de poèmes  à mon actif, peu ou pas de réactions négatives de la part de ceux qui m'ont lu. J'ai rencontré des auteurs énormes qui sont la simplicité même. Ce ne sont pas des surhommes ou des wonder woman. Ce sont des hommes et des femmes comme moi, qui ont le même goût pour les mots et les histoires. A partir de là, que faut-il de plus ? Je dispose du verbe, j'apprends la technique, quand aux idées, elles ne me manquent pas.

Pourtant, je doute encore d'être capable d'écrire un vrai livre, digne de ce nom. Mais il faudra pourtant que cela se fasse, pour deux raisons :

  1. Si je ne le fais pas, je douterai toujours d'en avoir la capacité.
  2. S'il est vrai que je dispose d'un don quelconque pour les mots (idée que d'autres tentent de me marteler dans la tête depuis des années), il serait criminel de ma part et à notre époque de récession intellectuelle de ne pas le cultiver et de ne pas le développer, d'autant que c'est également pour moi un moyen de trouver mon équilibre et ma place dans cet univers standardisé et hiérarchisé. 
 Il y a 5 mois, donc, je m'engageais dans l'inconnu. Bien préparé, certes, mais pas sûr d'aboutir à quoi que ce soit. Un peu comme cet explorateur dans la jungle qui entre dans une zone jamais atteinte avant lui par d'autres. Il sait où il veut aller, mais il ne sait pas comment. Il a mis tout un fatras dans son sac à dos, au cas où.

La Shangrymania et les concours de nouvelles faisaient partie de mon fatras. Je commence à voir des pistes dans la jungle de mots environnante qui n'étaient peut-être pas celles que je cherchais, et je commence à deviner les vrais enjeux de l'écriture, en ce qui me concerne. Quand à voir où cela peut me mener et si cela mène quelque part...

Ben, la seule façon, c'est d'y aller, vous ne pensez pas ? Qui m'aime me suive !












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