J’ai passé une partie de ma soirée et de ma matinée à inventorier les
nouvelles inachevées traînant ici et là dans mon PC. Mine de rien, il y
en a une petite dizaine, dont quelques-unes méritent un développement
digne de ce nom.
Parmi celles-ci, il me tarde de terminer “solitude à crédit”, “Noir”, et “le bois des poètes”.
“Solitude à crédit” narre la journée absolument désastreuse d’une
jeune femme qui vit dans un avenir que je souhaite très lointain. La
solitude est un thème qui me tient à cœur. J’avais interrompu l’écriture
de cette nouvelle pour cause de “pathos grandiloquent”. Mes persos
devenaient trop tristes, l’histoire trop tragique, on était à la
frontière du shojo manga.
“Noir” est une nouvelle commencée il y a 2 à 3 ans. On y suit les
déboires d’un homme dépressif et au bord du gouffre, après la
disparition de sa fille et le départ de sa femme. Ah bah oui, c’est
comme le titre, c’est noir.
Quand au “bois des poètes”, c’est la suite indirecte de
“l’appartement des Strauss”, Il serait plus correct de parler de “roman
court”. La première version totalisait 80 pages. J’ai choisi de la
réécrire, car le résultat ne me satisfaisait pas. Ce n’est pas la
première fois que cela m’arrive, pour l’appartement des Strauss, par
exemple, j’avais écrit toute l’histoire du point de vue de l’agent
immobilier qui n’apparaît même pas dans la version finale de la
nouvelle. “Le bois des poètes” parle d’une jeune auteur en proie à un
burn-out terrible. Elle va donc tenter de se ressourcer, sur les
conseils d’une amie, dans un village du midi, où les portables ne
captent pas mais au passé culturel envié…
Sans être prioritaires, ces nouvelles devront être terminées à un
moment où à un autre, car je pense qu’elles ont un petit potentiel.
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