vendredi 21 décembre 2012

De l'ombre vers la lumière.


A fredonner sur "shell", cliquez ici pour écouter la chanson :



Photographie par

Richard Vantielcke



Dédicacé à mes âmes-sœurs : Lætitia, Amélie, Mélanie et Magali, qui me poussent toujours à donner le meilleur de moi, et à découvrir en moi des qualités que je ne soupçonnais pas avant.



Je suis venu du néant, j'ai traversé le temps, le vide, telle une ombre.
Je n'attendais plus rien de fantômes, j'errais dans des rues emplies de ténèbres, en silence.
Je n'espérais plus grand-chose, je t'ai trouvée, toi.
Étrange comme la vie parfois impose ses gens ou bien ses rêves, sans raison.
L'ironie est toujours cruelle, elle nous vole et toujours maltraite toutes nos ambitions
C'est la vie et sa loi.

Car c'est ainsi, je suis ombre, tu es lumière,
Et nous nous croisons, nous complétons, jamais réunis.
Le sort s'acharne, et dans ta blancheur je me perds,
Mais que tout s'écroule, que ton heure vienne de plonger dans l'infini,
Aux heures sombres sans été,
Je serai à tes côtés.

Oh bien sûr je vis dans l'excès, je ne sais pas ce qu'est le mot « acceptable »
Mais près de toi tout est vrai, je peux réaliser, crois-moi, jusqu'à l'admirable :
Tu deviens mon flambeau.

Et dans ce jeu où l'ombre se mêle à la lumière,
Si nous nous croisons, nous complétons, l'échec est permis.
Toi mon âme-sœur, parfois tes mots, je les espère,
Ils me donnent la flamme dont j'ai besoin, pour traverser toutes ces nuits.
Quand tes jours seront comptés,
Je serai à tes côtés.

Car c'est ainsi, je suis ombre, tu es lumière,
Et nous nous croisons, nous complétons, jamais réunis.
Le sort s'acharne, et dans ta blancheur je me perds,
Mais que tout s'écroule, que ton heure vienne de plonger dans l'infini,
Aux heures sombres sans été,
Je serai à tes côtés.

mardi 4 décembre 2012

Le bruit est d'or.

 
J'aimerais tant te dire que tu n'as rien à craindre,

Je ne veux point juger, et encore moins me plaindre.
 
Je reste à tes côtés en te couvrant de mots
 
Sans jamais me lasser : pardon si j'en fais trop.
 
Je brise le silence, car tu ne mérites pas
 
La moindre indifférence ; je suis fait comme cela.

jeudi 15 novembre 2012

Violence gratuite


(à fredonner sur "Skyfall", d'Adèle, avec une pensée pour ceux que j'ai pu aider dans leurs heures les plus sombres... et les autres, perdus de vue ou abandonnés sur le chemin.)
 

http://www.dailymotion.com/video/xu3h5k_adele-skyfall-the-theme-song-for-james-bond-full-version-new-single-2012-hd-1080p_music?start=3



Tu as vu ce monde, refusé sa cécité.
Dans tes yeux tu as gravé ce qui fait toute sa beauté.
Tu vois des amis, aveugles à tout sauf leur peine.
Tu ouvres le poing, tu tends la main, vers ceux qui parfois la prennent.

Massacre ta rage,
Mutile tes cris,
Crève ton passé,
Mais reste au moins pour eux,

Enterre tes coups,
Mords dans ta haine,
Saigne ta rancoeur,
Tu ne pourras tous les rendre heureux.

Non, pas tous.

Tu ne peux espérer que tous comprennent ton dévouement,
Peut-être es-tu seul dans le vrai, car le destin nous ment,
Et Dieu s'en balance,
Tu te tiens face au silence.

Frappe dans les murs,
Torture tes chaînes,
Brise les serrures,
Sois violent par ta vie

Détruis tes peurs,
Violente l'erreur,
Égorge la nuit,
L'aube ne s'est pas encore enfuie.

Massacre ta rage,
Mutile tes cris,
Crève ton passé.
Enterre tes coups,
Mords dans ta haine,
Saigne ta rancoeur.

Ta douleur t'isole, aiguise ton regard :
Comment pourrais-tu croire en des mensonges si faiblards ?
Peux-tu sacrifier jusqu'au dernier atout ?
Il n'y a là rien de noble, mais ta fierté au bout.

Massacre ta rage,
Mutile tes cris,
Tue ton passé,
Mais reste au moins pour eux,

Enterre tes coups,
Mords dans ta haine,
Saigne ta rancoeur,
Tu ne pourras tous les rendre heureux.

Tu ne pourras les sauver tous,
Non, pas tous...

mercredi 14 novembre 2012

Trop tôt pour le champagne, mais trop tard pour reculer.

Sortez les femmes et la bibine, bonne nouvelle à l'horizon ! J'en profite pour racoler un peu !


Cela devait arriver.



Depuis le temps que je gesticule et que j'écrivaillonne dans mon coin, cela a fini par se remarquer. Non pas que je m'en plaigne remarquez, c'est agréable de se trouver face à une opportunité et à un challenge à ma mesure, pour changer.

Lorsque j'étais un "travailleur actif", on me demandait souvent de m'impliquer dans mon job, on m'a même fait des parallèles foireux à base de "si tu fais du théâtre, et bien tu devrais en faire avec les clients". La vérité pure et simple, c'est que le théâtre me plaît en tant que moyen d'expression, et que je me voyais mal faire du théâtre pour rapporter plus de brouzoufs à la boîte qui m'employait, et uniquement elle. Pour moi, le boulot aujourd'hui en tant que salarié cela se résume souvent à une forme d'esclavagisme consenti. On doit s'investir, on doit donner plus, mais la contrepartie ? 50 euros tous pourris en fin d'année si tout va bien et que la demande d'augmentation est validée par le haut patronat, lequel sait à peine que tu existes ? Un mal nécessaire.

Hélas on peut pas tous être gagnant au loto.

Prétendez-moi naïf, je vous prétendrai asservis. Cela m'amuse toujours de voir certaines personnes me dire, au bout de 4 mois de chômage : "Et le boulot ne te manque pas ?" Honnêtement non. C'est pas la fortune, mais c'est pas la loose non plus. Et puis je n'ai personne au-dessus de moi dont le zizi devient tout dur lorsqu'il peut me reprocher un truc. Personne pour me reprocher un langage contenant plus de 20 mots de vocabulaire et de "me la péter", personne pour me reprocher d'être un rêveur humaniste, d'être moi.


J'ai encore le temps de retrouver un emploi, mais je profite de cet espace de liberté, de cette bulle temporelle où je me trouve en ce moment. Qu'il est bon de se dédier à ce que l'on aime...

Quand j'écris, mon but est de raconter une histoire et de plaire à mon lectorat. Le reste va de pair. Une mauvaise orthographe gâche le plaisir de lecture, une mauvaise syntaxe plombe mes scènes, une incohérence fait dérailler le train de la pensée... Oui, cela, ce sont des règles que je peux comprendre et accepter. C'est cela mon challenge, c'est cela mon objectif, bien plus que de vendre 10000 euros de matériel à un client.

Cette digression mise à part, je reviens à l'info du jour : il se trouve que je suis entré en contact avec une directrice de collection qui serait intéressée pour lire quelque chose de moi, un recueil de nouvelles par exemple. Je tairai pour l'instant le nom de la personne et des éditions, et ce, tant que le projet ne sera pas sur les rails. Allez savoir, des fois que je me gaufre lamentablement à l'examen d'entrée (ce qui est toujours possible, c'est mon premier) !

La nouvelle a suscité une vague d'émotion sans précédent dans les milieux autorisés. 

Il est bien trop tôt pour se réjouir, les filles. Je suis content certes, d'avoir cette opportunité, mais tout reste à faire. Il me faut réunir 350 000 signes, il faut que je sois bon, et il faut que j'améliore les textes que je vais proposer. Cela ne me fait pas peur.

Dans tous les cas, j'ai jusqu'en 2013 pour proposer quelque chose... Et si je suis publié (rêvons un peu) ce ne sera pas avant 2014. Projet de longue haleine donc. mais quelle motivation, quel rush ! J'ai désormais un but à portée de main, un challenge dans mes cordes, il me reste à fournir les efforts nécessaires pour remporter la manche.

Plop en 2014 peut-être ?
Trop tôt pour le champagne, trop tard pour reculer.

Carry on, chill and cheer down...



lundi 12 novembre 2012

Quand ma muse s'en mêle.


C'est officiel, je suis dans une période créative faste...


Si aout et septembre ont été des mois plutôt difficiles sur le plan de l'écriture, depuis la fin octobre, ma muse est bel et bien de retour ! J'enchaîne les journées à plusieurs milliers de mots, et je vais vous dire : cela fait du bien.

Les idées me viennent de partout. Je doute de pouvoir un jour toutes les exploiter.

Je fonctionne par association d'idées. Tenez, un exemple :

Samedi, je me suis rendu à la librairie l'antre-monde (un must dans le genre librairie fantastique, bit-lit). J'y ai rencontré une bonne amie qui m'a parlé de son boulot de baby-sitter. Puis, j'ai rencontré 2 blogueuses du site "histoires de romans" (que je recommande aux auteurs amateurs en quête d'avis constructifs). Nous avons parlé vampires, blog et écriture. J'avais déjà pensé à écrire quelque chose sur le vampirisme (c'est un passage obligé pour qui prétend écrire du fantastique). Alors que je rentrais chez moi par le RER de 19h30, ma muse s'est assise à côté de moi et m'a soufflé une idée un peu dingue, comme toutes les idées qui hantent sa tête de muse : l'histoire d'une vampire baby-sitter.

Le temps du trajet, j'avais les personnages en tête, les enjeux, l'intrigue. Il ne me restait qu'à coucher tout cela sur papier, ce que je m'applique à faire depuis hier. De vous à moi, je considère twilight comme une hérésie. C'est original, certes, Stéphanie Meyer a réussi un pari sur lequel je n'aurais pas parié un centime, mais quand même : des vampires qui brillent au soleil ? Qui bouffent du chevreuil ? Monsieur critique vous en parlera mieux que moi :


J'avais envie de me rapprocher de la forme originale du vampire, de sa version brute : une créature haïe par les hommes, capable de les charmer, qui se repaît de leur sang pour subsister, amorale par sa nature même, violente, sanglante, mais aussi terriblement vulnérable pour qui connaît ses points faibles. Une minorité ethnique donc, condamnée à survivre et à se cacher dans un monde qui a évolué.

Il me restait à moderniser tout ça, à rajouter ma touche personnelle (histoire de surprendre le lecteur), et j'obtenais une histoire qui me plaisait, susceptible de plaire à mes lecteurs. Je pense terminer le premier jet de "mauvaise récolte" demain ou mercredi.

Les résultats de la bêta-lecture de "noir" me sont parvenus tout au long de la semaine dernière. Ils sont unanimes :"Noir" ne laisse pas les gens indifférents, en indispose certains, et en fait réfléchir d'autres. J'en suis heureux. "Noir" parle avant tout de déchéance, de la chute d'un homme. Mes nouvelles sont souvent porteuses d'espoir ou de messages positifs. "Noir" est une exception dans ma production littéraire, peut-être une pierre angulaire, allez savoir. Je pense que certains n'aimeront pas cette nouvelle, mais je reste convaincu qu'elle mérite d'exister et d'être lue. Je commence le travail de relecture et de réécriture en fin de semaine.

Durant cette bêta lecture, Jean-ba Meissier, un auteur rencontré sur atramenta et plus tard, autour d'une tablée, m'a parlé des E-Book payants. Il m'a suggéré de sortir "Noir" sous ce format, mais je ne pense pas le faire, malgré son format tout à fait approprié.

En revanche, l'idée me paraît bonne pour un roman commencé quelques années plus tôt. De la bonne vieille fantasy sans elfes ni  nains. Cela s'appelait "Ambre, fille des plaines". Mais ce n'est pas ma priorité pour l'instant.

Non, mes priorités à l'heure actuelle sont :

  1. Finaliser un recueil de nouvelles pour le concours "du souffle sous la plume". Les textes existent déjà, c'est avant tout un travail de relecture et de correction auquel je dois me livrer.
  2. Terminer la nouvelle sur laquelle je bosse en ce moment.
  3. Terminer "le bois des poètes". Il s'accordera à merveille avec "Noir" et "mauvaise récolte". 


Bref, la machine écriture commence vraiment à se mettre en marche. Ce fut un peu plus long que je ne l'escomptais, mais maintenant que le moteur tourne... Il me reste à passer la seconde ;)


jeudi 8 novembre 2012

Passé sous silence.

Sous ton sourire je te devine,

Par mes mots je te dessine.
 

Je t'écoute et m'acoquine,
 

Te comprends et j'imagine.
 

Ils resteront, ils seront là,
 

Ces mots que j'enlumine tout bas.
 

Au bord de mes lèvres, à portée de tes doigts,
 

C'est pure perte que rêver de cela.
 

On peut certes mettre son désir sous clé,
 

Se bercer d'illusions le croyant prisonnier.
 
La vérité ne saurait être effacée,
 
C'est lui, toujours, qui nous met sous clé.
 
Un grand mystère que celui là :

On ressent plus fort ce que l'on ne vit pas.

mercredi 7 novembre 2012

Copinage utile et p'tit coup de pub ! Alice Pervilhac et "espaces comprises".






A la Shangrymania, on n'a rien contre le copinage, surtout quand on copine avec les bonnes personnes. J'ai encensé Laurent Whale, Jean-Pierre Favard, Eli Eisseriam. Je n'ai pas été à vrai dire très critique, j'ai crié mon coup de coeur pour leurs bouquins de manière textuelle, en disant au lecteur potentiel "mais vire ton cul de ta chaise boloss, lève-toi, marche jusqu'au libraire le plus proche et achète-le ce bouquin qu'il est bon ! Non, j'ai dit libraire, là c'est une

 ."


Alors oui, on me l'a reproché. Et non, je ne changerai pas de ligne de conduite. La Shangrymania, c'est aussi ça : avoir un coeur plus chaud qu'une raison froide. Ne pas me prétendre lassé par tout afin de me la jouer "observateur blasé". J'y peux rien, je suis plus doué pour gueuler "je t'aime, toa ! " que pour dire "nan mais t'as vu ta tronche ? "

Par la même occasion, pourrir des livres indigents ne m'intéresse pas. J'aurais pu m'amuser avec un "50 nuances de gris", mais quel intérêt ? Non, vraiment, si de plus en plus de personnes visitent la Shangrymania à chaque article posté, je suppose que c'est tout simplement parce que mon ton plaît. Je n'ai pas envie de cracher dans la soupe ou de me moquer de certains auteurs quand je n'ai moi-même pas été publié une seule fois... Voilà pourquoi il n'existera qu'une rubrique "bons bouquins", à la Shangrymania, et rien d'autre. Appelez-ça "copinage" si vous le souhaitez, moi j'appelle ça "humanité littéraire".

Bon, tout cela pour vous dire qu'aujourd'hui je vais vous parler d'Alice Pervilhac. "Qui est donc Alice Pervilhac ?" me demandera sans doute un quelconque effronté inconscient du péril qui le guette. Eh oh, le béotien, le blog d'Alice ,"under my feather" figure dans les blogs amis de la Shangrymania depuis belle lurette. Ca sert à quoi que Desvaux y se décarcasse ?
Eh bien, Alice, c'est une jolie blonde aux yeux clairs qui écrit, tout comme moi, un "écrivain en travaux" comme elle se définit elle-même. J'aime bien son blog : c'est propre, clair, bien rédigé. Tout comme moi, elle caresse l'espoir de se faire un jour publier. Moi je trouve qu'elle écrit bien, la demoiselle, et vous pouvez juger sur pièce en lisant le premier chapitre de son futur bouquin, "demi-fée". Si cela vous a rendu curieux, jetez donc aussi un oeil à sa page atramenta.
Alice Pervilhac. Si, si !



Alice a monté avec quelques amis auteurs un petit blog tout sympa, et c'est de cela que je dois vous entretenir : cela s'appelle "Espaces comprises". Lancé il y a quelques jours, le projet me paraît sympa et sans doute voué à la réussite.


Le logo d'Espaces comprises. Joli non ?
L'idée, comme toutes les grandes idées, était simple mais peu exploitée : "Tiens, on est quelques auteurs débutants non publiés, si on mettait nos expériences en commun pour aider et guider ceux qui suivent la même voie que nous ? "

A partir de ce postulat, "Espaces Comprises"  propose plusieurs articles à l'adresse des petites plumes qui deviendront grandes avec beaucoup de travail et de persévérance. J'admire l'initiative et j'encourage l'effort, en ajoutant "Espace comprises" à ma liste de blogs (celle-la même où vous aviez raté Alice, oui, j'ai la foi, oui, je veux croire qu'un jour vous regarderez aussi ce qui se passe dans les colonnes de gauche ! ) et en leur filant un coup de pub gratuit. De toutes façons je suis aisément corruptible quand j'aime bien. Allez jeter un oeil au ton des articles si vous êtes fatigué de me voir déblatérer. Ni prise de tête, ni je-m'en-foutisme. Le juste milieu pour de jeunes auteurs bourrés d'espoir, d'ambitions, et peut-être même (qui sait) d'un certain talent.

Certains trouveront peut-être l'idée déroutante. Enfin, monsieur, de jeunes auteurs non publiés qui donnent des conseils à d'autres auteurs non publiés, mais c'est n'importe nawak ! Autant prédire un grand avenir commercial à un livre comme 50 shades of grey ! Autant croire que certaines maisons d'édition pratiqueraient le compte d'auteur dans le seul but de renflouer les caisses aux dépends de jeunes rêveurs ! Autant croire que le chien de "The artist" pourrait publier ses mémoires !

Pauvre bête. A quand les mémoires de Bibifoc ? NON, NE NOTEZ PAS L IDEE !



Non, croyez moi, l'idée est bonne. Pendant 2 ans j'ai corrigé des dizaines et des dizaines de jeunes auteurs sur in libro veritas. Si certains d'entre eux avaient jeté un oeil à un site comme "Espaces Comprises", ils auraient peut-être mieux compris certaines réalités de cette passion qui nous lie : l'écriture, le pouvoir des mots. Tout le monde veut être écrivain. Tout le monde ne peut pas être écrivain. Espaces Comprises l'a bien assimilé et assène certaines vérités nécessaires, certaines bases, que beaucoup de ceux aspirant à écrire devraient connaître. C'est du déjà-vu dans certains cas, mais c'est toujours utile.

Bref, bienvenue à "Espaces comprises" dans la blogosphère ! Avec les compliments de la Shangrymania !